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Visite du Musee pierre soulages à rodez en aveyron
Un grand évènement en 2014 a Rodez,
C'est l'ouverture du musée de Pierre Soulages que l'on ne présente plus avec une renommée mondiale bien au-delà de notre département de l'Aveyron. Un magnifique musée pour les Aveyronnais et tous les connaisseurs immaginé dans un quartier totalement reconfiguré au sein de l'ancien jardin public proche du centre ville de Rodez.
Le musée Pierre-Soulages abritera à Rodez la plus grande collection au monde de l'artiste. Il a accepté en 2005 de léguer à sa ville natale plus de 500 œuvres regroupant toutes les techniques employées au cours de sa carrière : peintures, eaux-fortes, sérigraphies, lithographies ainsi que les ébauches des travaux des vitraux de l'abbaye de Conques. Cette donation est complétée par la cession en 2012 de 14 nouvelles œuvres réalisée entre 1946 et 1986 pour un montant estimé à 6,8 million d’euros.
Le musée doit, contractuellement, consacrer de son espace d'expositions temporaires à d'autres artistes. C'est le cabinet d'architecture catalan RCR architectes qui a été choisi, parmi 98 candidats, par un jury composée de 16 personnes, dont Pierre Soulages et son épouse, pour réaliser le bâtiment.
L'artiste a lui-même déposé la première pierre de ce musée le mercredi 20 octobre 2010. Son inauguration aura lieu le 30 mai 2014.
le samedi et le dimanche de 11h à 18h
En juillet et août Le lundi de 14h à 18h
Adresse : Jardin du Foirail, avenue Victor Hugo, Rodez
CONTACT
Tél : 05 65 73 82 60
museesoulages@agglo-grandrodez.fr
Textes extrais du site de Pierre soulage que je remercie au passage: http://www.pierre-soulages.com
Pierre Soulages est né le 24 Décembre 1919 à Rodez.
Très jeune il est attiré par l'art roman et la préhistoire. Il commence à peindre dans cette province isolée que n'ont pas pénétré les courants artistiques contemporains. A 18 ans, il se rend à Paris pour préparer le professorat de dessin et le concours d'entrée à l'Ecole Nationale supérieure des Beaux-Arts. Il y est admis mais convaincu de la médiocrité de l'enseignement qu'on y reçoit refuse d'y entrer et repart aussitôt pour Rodez. Pendant ce bref séjour à Paris il fréquente le musée du Louvre, il voit des expositions de Cézanne et Picasso qui sont pour lui des révélations.
Mobilisé en 1940, démobilisé en 1941. Paris occupé, il se rend à Montpellier et fréquente assidûment le musée Fabre. Montpellier à son tour occupé, commence pour lui une période de clandestinité pendant laquelle il ne peint plus.
Ce n'est qu'en 1946 qu'il peut consacrer tout son temps à la peinture. Il s'installe alors dans la banlieue parisienne. Ses toiles où le noir domine sont abstraites et sombres, et sont aussitôt remarquées tant elles diffèrent de la peinture à demi-figurative et très colorée de l'après-guerre.
Il trouve un atelier à Paris, rue Schoelcher, près de Montparnasse. En 1948, il participe à des expositions à Paris et en Europe, notamment à "Französische abstrakte malerei", dans plusieurs musées allemands, il est de beaucoup le plus jeune de ce petit groupe de peintres où se trouvent les premiers maîtres de l'art abstrait, Kupka, Doméla, Herbin ,etc. L'affiche est faite avec une de ses peintures en noir et blanc.
1949 Exposition personnelle à Paris, galerie Lydia Conti et expositions de groupe à New-York, Londres, Sao-Paulo et Copenhague
De 1949 à 1952, réalisation de trois décors de théatre et ballets. Premières gravures à l'eau-forte à l'atelier Lacourière
D'autres expositions de groupe présentées à New-York voyagent ensuite dans plusieurs musées américains. C'est le cas de "Advancing french art"(1951), "Younger European artists" Guggenheim Museum (1953), "The new Decade", Museum of modern art (1955).
Il expose régulièrement à la Kootz Gallery, New-York, plus tard à la galerie de France, Paris.
Dès le début des années 50, oeuvres acquises par la Phillips Gallery, Washington ; le Guggenheim Museum et le Museum of modern art, New-York ; la Tate Gallery, Londres; le musée national d'art moderne, Paris ; le Museu de arte moderna, Rio-de Janeiro ; etc... Aujourd'hui, plus de 150 de ses peintures se trouvent dans les musées.
1960, premières expositions rétrospectives dans les musées de Hanovre, Essen, Zurich, la Haye. De nombreuses autres suivront.
1979 Expose au MNAM - Centre Georges Pompidou ses premières peintures monopigmentaires fondées sur la réflexion de la lumière par les états de surface du noir. Cette lumière picturale naissant de la différence entre deux obscurités porte en elle un grand pouvoir d'émotion et de grandes possibilités de développement, on l'appellera plus tard "noir-lumière" et "outrenoir".
1987 à 1994, il réalise les 104 vitraux de l'abbatiale de Conques.
1994 à 1998, parution des 3 tomes du catalogue raisonné "Soulages, oeuvre complet : peintures", par Pierre Encrevé, éditions du Seuil.,Paris
Depuis peu, d'autres oeuvres sont apparues où rythme, espace et lumière naissent des contacts violents du noir et du blanc sur l'entière surface de la toile, c'est une toute autre lumière picturale.
Le musée doit, contractuellement, consacrer de son espace d'expositions temporaires à d'autres artistes[2]. C'est le cabinet d'architecture catalan RCR architectes qui a été choisi, parmi 98 candidats, par un jury composée de 16 personnes, dont Pierre Soulages et son épouse, pour réaliser le bâtiment.
Le musée Pierre-Soulages abritera à Rodez la plus grande collection au monde de l'artiste. Il a accepté en 2005 de léguer à sa ville natale plus de 500 œuvres regroupant toutes les techniques employées au cours de sa carrière : peintures, eaux-fortes, sérigraphies, lithographies ainsi que les ébauches des travaux des vitraux de l'abbaye de Conques. Cette donation est complétée par la cession en 2012 de 14 nouvelles œuvres réalisée entre 1946 et 1986 pour un montant estimé à 6,8 million d’euros.